Résumé
Avec une recrudescence des catastrophes naturelles dans des milieux de plus en plus urbanisés, un nouveau concept a fait son apparition, dans les années 2000, celui de la résilience. Ce nouveau terme est devenu à la mode depuis plusieurs années, du fait de sa médiatisation, en partie. Il aurait même tendance à faire oublier l’expression de développement durable, dans les politiques d’aménagement du territoire. La question de la mise en pratique de la résilience territoriale et urbaine redonne à penser la manière de gérer les risques, et par extension les crises. La résilience est donc un nouveau moyen d’analyser de la gestion des risques, cela ayant des répercussions sur la façon de gérer les crises. Les gestionnaires des crises cherchent donc à employer la résilience de manière opérationnelle, à travers des stratégies, notamment. C’est le cas du Secrétariat Général de la Zone de Défense et de Sécurité (SGZDS) de la Préfecture de Police de Paris. Avec son statut interarmées, ses missions à la fois de gestion de crise et de sécurité civile, induisent d’établir une stratégie qui puisse être efficace en cas de crise. La résilience est donc depuis plusieurs années mise en avant par la hiérarchie et est concrètement mise en œuvre dans les bureaux. Depuis cette année, le Préfet du SGZDS a instauré une nouvelle mission sur la gouvernance de la résilience zonale. Nous allons donc essayer de comprendre si le SGZDS contribue à la résilience de la société, au regard de l’organisation interne de la structure, par ses agents et les outils SIG employés. Pour cela, nous étudierons les missions internes et les relations entre agents, ainsi que les outils cartographiques entre services, pour finir par étudier la perception des agents. Cette observation micro-échelle de cette structure nous permettra ainsi d’avoir un regard global sur la stratégie.