Résumé
La recrudescence des actes terroristes, notamment en France depuis 2015, ont conduit à un renforcement de la sécurité dans les ERP (établissements recevant du public). Cela s’inscrit dans la prévention du risque d’attentat ou d’actes malveillants, qui nécessite une politique active et spécifique en matière de mesures et dispositifs de sécurité. Cependant, les processus de sécurisation pour les ERP s’avèrent particulièrement difficiles à instaurer en raison de la nature même des ERP : entre ouverture et fermeture, l’enjeu est de réduire les vulnérabilités d’un site sans pour autant réduire son accessibilité. En raison de la variété des types des structures et de leurs caractéristiques, cette mission de sécurisation relève des chefs d’établissements et des directions de sûreté. Elle peut donc être très différente d’un site à l’autre. Pour répondre à cette problématique générale de sécurisation des ERP face à la menace terroriste, la géomatique apparaît comme une méthode et un outil de la gestion des risques. Elle permet de mettre en lumière les niveaux d’exposition et a pour objectif de réduire les vulnérabilités d’une structure, en proposant des expertises et analyses spatiales de la configuration des bâtiments. A travers le cas de l’Université de Cergy-Pontoise, ERP de catégorie 1 et dont le processus de sécurisation vient d’être entamé, l’objectif est d’apporter un regard sur l’apport de la géomatique dans la prise de décision et les choix de sécurisation. Elle conduit à s’interroger sur les besoins d’un site et a pour ambition de proposer des solutions pour sécuriser de manière optimale un ERP.
mémoire confidentiel