Résumé
Un réseau de transport en commun est un domaine large tant par la diversité d’acteurs concernés par sa gestion et son organisation que par celle des thématiques abordées dans l’analyse et l’évaluation de ce dernier. Les problématiques du réseau de transport en commun reposent sur l’amélioration et l’harmonisation locale du service rendu, les investissements et financements, et la mise en cohérence du réseau. Afin d’apporter une aide à la décision et des appuis argumentaires aux acteurs concernés, la construction d’indicateurs apporte une réponse aux besoins d’évaluation. Parler d’amélioration, c’est par conséquent aborder la notion de performance. Celle-ci ne doit pas être abordée seulement par l’aspect financier, mais doit être analysée aux prismes des différents objectifs attribués au réseau de transport en commun, selon le territoire observé. Effectivement, le réseau de transports se voit attribué plusieurs rôles et objectifs, souvent larges, mais qui touchent divers aspects : faciliter l’accès des territoires à tous, réduire l’impact des transports individuels, participer à la qualité environnementale, garantir une santé économique acceptable pour les collectivités et les utilisateurs…Évaluer un réseau de transports en commun passe, ainsi, par la mesure de l’efficacité du réseau de transport à répondre à ces divers objectifs selon le territoire et le besoin étudié.
L’intérêt de ce mémoire est de proposer une méthode de construction, propre aux SIG, d’indicateurs complémentaires à ceux existants dans la littérature. Deux thématiques différentes sont abordées, l’un aborde l’aspect social et le deuxième l’aspect environnemental. La construction de deux indicateurs différents illustre la capacité de la géomatique à répondre à un besoin. L’objet étudié est le réseau de bus RATP, car en effet, ce dernier permet une desserte locale connectant alors les espaces éloignés aux lignes principales du réseau de transport en commun.