Au sein de ce mémoire, nous nous intéressons aux méthodes informatisées et notamment aux solutions automatisées, permises grâce aux scripts de programmation et au développement. Leur place étant de plus en plus importante dans le domaine de la cartographie de la géomatique, nous nous demandons si celles-ci peuvent être mobilisées dans le cadre d’une amélioration de représentation cartographique au sein d’un opérateur de transport. Le domaine des réseaux de transport est particulièrement impacté par des difficultés de représentation et des pertes d’information lors de réalisation cartographique. Nous étudierons ici l’exemple précis de la perte d’information causée par la superposition des tracés des lignes de bus.

Ce travail repose sur un ensemble de ressources académiques permettant de mobiliser les notions, les concepts ainsi que les débats de notre sujet. Ce travail mobilise également un ensemble de matériaux qui permet l’étude du contexte de réalisation de la cellule Géomatique du département Études générales, Développement et Territoires de la RATP, dans lequel ce mémoire s’introduit. Un entretien avec un spécialiste des diagnostics territoriaux étudiées, a également été réalisé dans le but de saisir l’ensemble des enjeux et des acteurs du contexte d’étude.

Les réponses récoltées lors de la réalisation de tests, montrent une amélioration de représentation cartographique assez limitée. Les méthodes mobilisées offrent une satisfaction visuelle et technique qui semble peu envisageable. La cellule géomatique qui réalise les cartes étudiées, a donc recours à un compromis qui résulte du besoin de représentation et du temps nécessaire à la réalisation.

Néanmoins, la programmation et les domaines d’où proviennent les méthodes sollicitées dans la rédaction de ce travail, connaissent une perpétuelle évolution. Nous pouvons alors supposer que d’ici quelques années, de nouvelles méthodes et solutions pourraient voir le jour et permettront de répondre à certaines limites.