"La ville de Paris et la région d’Ile-de-France ont été affectées plusieurs fois durant le siècle par plusieurs inondations, plus ou moins importantes. Celle de 1910 l’a été particulièrement, car il s’agissait d’une crue centennale. Les conséquences de cet événement s’est surtout fait ressentir sur les différents réseaux qui font vivre, en partie, les villes, telle que Paris. Ces réseaux ont parfois des relations d’interdépendance. Celles-ci favorisent l’aggravation des défaillances des infrastructures critiques en cas d’inondation. Leur résilience peut être compromise s’il on ne met pas en place des solutions alternatives qui permettent d’assurer leur redondance, d’une part, mais également si l’on ne favorise pas l’organisation entre les différents gestionnaires, d’autre part. Les solutions palliatives sont censées permettre aux agents d’intervenir plus rapidement sur les composants endommagés des infrastructures. Effectivement, lorsque les voies sont bloquées par les inondations ou fermées par les autorités, il est nécessaire de trouver des solutions pour les habitants qui souhaitent se rendre tout de même à leur travail. De plus, le but étant de désengorger un maximum les voies pour que les agents puissent intervenir sur les infrastructures endommagées. Ainsi, les réseaux pourront être rétablis plus rapidement et remettre tout le système de réseau en place petit-à-petit.
A partir de cette logique, nous allons mettre en place une méthode exploratoire permettant d’étudier l’accessibilité des voies avec des contraintes de fermetures de ponts et de tunnels dans Paris intramuros. Entre l’étude des solutions palliatives et celle de l’accessibilité, nous essaierons de voir une des méthodes pour optimiser la résilience des réseaux urbains. Cela doit permettre de répondre à des enjeux tant fonctionnels pour les réseaux, que l’on doit réussir à maintenir en activité, que socio-économiques pour la ville de Paris."