"Les employés de l’industrie automobile doivent se procurer d’informations empiriques sur le réseau routier pour améliorer les services que peut offrir un véhicule, ainsi que la connaissance de son environnement, que ce soit en termes d’aide à la conduite, ou d’adaptation aux marchés internationaux. L’information géographique étant une base essentielle à la connaissance du réseau routier, elle doit provenir de source connue et officiellement adoptée par les ré-utilisateurs des données spatiales au sein de l’industrie automobile. Les sources sont ainsi diverses, parmi lesquelles l’Open Data spatiale, notamment l’OSM, est proposé comme source éventuellement adaptée aux attentes. D’où l’intérêt de s’interroger autour de cette source et de sa position par rapport à la modélisation des véhicules.
Une méthodologie de recherche a été suivie afin d’identifier des éléments de réponse à cette problématique, en commençant par une recherche de l’information afin de valider d’emblée l’éventuelle réutilisation des données OSM. Pour ensuite aller plus loin et positionner cette réutilisation à travers l’application d’une enquête par entretiens individuels.
Après application de la méthodologie, des apports et des limites ont pu être identifiés, autour de la réutilisation des données OSM dans l’industrie automobile. Ces données-là apportent une nouvelle connaissance aux métiers d’adaptation des véhicules aux marchés nationaux, en fournissant une description du réseau routier conforme aux attentes des employés. En revanche, la réutilisation de ces données est relativement limitée dans le domaine d’aide à la conduite, notamment quand il s’agit d’analyser la cartographie pour les véhicules autonomes, électriques ou hybrides, puisque le contenu de la base de données OSM semble être insuffisant ou pas assez détaillé aux yeux des ré-utilisateurs.
Cependant, des propositions ont été révélées dans le contexte d’adapter la réutilisation des données OSM à l’entreprise."