Le Master Géomatique appliquée aux études urbaines et aux risques de CY Cergy Paris Université forme des spécialistes en expertise spatiale et territoriale. Il est centré sur la gestion de l’aménagement des territoires des sociétés urbaines, des risques, de l’environnement urbain sur le long terme dans une perspective durable. Ces thématiques correspondent à des préoccupations montantes comme à des défis majeurs pour nos sociétés. Dans le Master, les étudiants développent les compétences nécessaires pour y faire face par la mobilisation des outils de la géomatique. A la croisée de la géographie et de l’informatique, la formation croise enseignements théoriques et pratiques, expérience des enseignants, des chercheurs comme des professionnels. Elle part de l’approche territoriale propre à la géographie pour affronter ces défis au moyen des méthodes et des outils, géomatiques et juridiques, indispensables au diagnostic, à l’aménagement et à la prospective.

Des outils au service du diagnostic, de l’aménagement et de la prospective territoriale

L’originalité de cette formation est d’associer l’enseignement des méthodes et des outils de la géomatique (cartographie, gestion de bases de données, analyse de données, SIG, télédétection, webmapping, modélisation, 3D et systèmes complexes) aux thématiques des études urbaines, de l’environnement urbain et des risques naturels et technologiques. Elle s’appuie sur les synergies développées avec les entreprises partenaires (des start-up aux grandes entreprises) comme sur de solides relations avec les collectivités territoriales et les services de l’État, notamment dans l’Ouest parisien et en Île-de-France.

Une double compétence offrant de nombreux débouchés

Ce master débouche sur la maîtrise de toute la chaîne de traitement de l’information géospatiale et des problématiques de la gestion durable des villes. Il répond aux besoins croissants des collectivités territoriales et des services déconcentrés de l’État. Cette double compétence est aussi recherchée par les agences d’urbanisme, les bureaux d’étude, les entreprises de services urbains, les agences de conseil, de géomarketing et de sondage, tout comme les laboratoires de recherche publics et privés.

Formation initiale – continue – alternance – apprentissage – validation des acquis de l'expérience

Le master est ouvert aux étudiants en géographie, aménagement, urbanisme, économie, sciences politiques, et plus largement en sciences sociales, ayant de solides bases dans les outils informatiques (bureautique, cartographie, statistique). Il peut être suivi en formation initiale, en formation continue, contrat professionnel et en alternance, en partenariat avec le CFA SACEF. Le master propose une spécialisation progressive sur deux ans avec des mises en situation professionnelle réelle et des stages obligatoires, en accordant une place privilégiée à la double utilisation de logiciels libres et propriétaires. La formation est ouverte à la validation d’acquis (VAE ou VAPP).

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Haiyan et le "chasseur de cyclones"

Mardi 12 novembre à 14h sur France Inter, pour la Tête au carré, La puissance des typhons, Karl Hoarau, Maître de Conférence en géographie à l'Université de Cergy-Pontoise et François Gourand de Météo France étaient invités pour expliquer le super typhon Haiyan qui a semé la désolation aux Philippines.

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Affiner la donnée vectorielle

 

Extrait du mémoire "Promotion qualitative permise par les outils SIG dans le cadre de la Réduction Des Risques à Paris", 2012, Georges Hinot

L'Observatoire Local des Toxicomanies met à disposition des professionnels de la Réduction Des Risques liés aux toxicomanies (RDR) des moyens d'analyse du territoire parisien.

Mais la nature spécifique des phénomènes étudiés par l’Observatoire, qui prennent place au plus près de l’urbanisme parisien et touchent au vivre-ensemble, demande à revoir les réalités vectorielles qu’on leurs accorde dans le SIG. Les lignes des rues par exemple, ne suffisent plus à représenter cette partie du cadre urbain quand certains acteurs savent s’approprier des pans entiers de l’espace public. La réalité territoriale des points des adresses est tout aussi virtuelle.

Pour commencer à appréhender certaines défaillances de l’urbanisme (Raphaël Janelli), ou plus simplement pour affiner la donnée vectorielle, il peut être intéressant de considérer l’espace de la rue comme un polygone.

Notes : Souvent la géopolitique locale peut impacter les sources de données attributaires de l’OLT, mais ici on peut noter sa capacité à impacter la donnée vectorielle ! S’orientant récemment vers cette nouvelle approche d’un espace rue, l’OLT n’a pu se retourner vers l’APUR, qui sans doute possède une telle donnée, mais qui depuis peu « ne voyait plus où était son intérêt à collaborer avec l'OLT ».

Heureusement les outils SIG peuvent nous permettre d’arriver à nos fins.

Si l’on dispose d’un fichier shape des îlots et d'un autre des communes, l’outil Symmetrical Difference (ArcGIS), peut découper les îlots sur les surfaces des communes.

espace rue

Livrant ainsi un seul et même polygone de la surface entre les îlots. On pourra ensuite découper cette entité suivant une grille, en tronçons ou encore suivant des spécificités liées à la nouvelle donnée géographique créée.

Restent nécessaires quelques requêtes d'intersection pour évincer les éventuels cours d'eau, joindre les données attributaires et surtout créer des entités avec une meilleure réalité territoriale.

 

 

 

À l'exploration, ces données de révèlent plus précises que ne l'auraient été de simples bandes tampons sur le linéaire (en rouge). Idéalement de telles bandes tampons doivent tout de même être ajoutées aux entités, car les îlots ne tiennent pas compte de certaines impasses, passages ou petites rues. 

Les entités créées permettent de qualifier des portions du cadre urbain ayant des spécificités qui peuvent intéresser l'OLT (degrés d'appropriation du territoire, présence d'éléments accélérants ou freinants sur les phénomènes liés aux toxicomanies, stations de métro, sanisettes parisiennes...). Elles permettent aussi de nouvelles représentations cartographiques, plus réalistes aux grandes échelles.

Les SIG ne sont pas auto-suffisants, mais permettent parfois la création de données géographiques à partir d'autres données géographiques.