Dans des sociétés où la donnée est omniprésente et massive, il est nécessaire de développer des outils permettant sa gestion et sa valorisation. Pour les entreprises, cela passe notamment par l’intégration dans leur organisation d’un système d’information (SI) conçu en adéquation avec les besoins de chaque entreprise et utilisateur. Afin de pouvoir traiter et analyser la donnée spatiale, des Système d’information Géographique (SIG) sont intégrés au SI. Ces deux formes de systèmes aux structures très semblables, doivent être gérées de façon souple et dynamique pour assurer une longévité du système. Au sein du Réseau de Transport d’Electricité (RTE), des SIG sont mis en place depuis le début des années 2000 afin de mieux gérer le patrimoine du réseau. Néanmoins, le SIG actuel, Géopatrimoine, a été déployé en 2017 avec une partie de ses outils déjà obsolète. A force d’observations de la gestion du SIG, de recherches documentaires, d’entretiens et de proposition d’un nouvel outil, j’ai pu conclure que les raisons de l’obsolescence des SIG de la RTE au fil du temps reposent sur des changements techniques ou idéologiques, mais peuvent également être causées par un manque de communication. Pour pallier à ce dernier problème, un outil de suivi, « Point d’avancement Géopatrimoine », sous forme d’e-mail a été proposé aux intervenants du Département SIG. Si cette proposition s’est avérée pratique pour les utilisateurs, le manque de lisibilité de certains points et le manque d’interactivité en font un outil à améliorer.
Confidentiel