Résumé
De nombreux prestataires mandatés ont la possibilité d’acquérir les données du système d’information géographique de l’Institut Paris Région, la couche du Mode d’Occupation du Sol communément appelée MOS qui couvre la totalité de la région Île-de-France. Nous nous intéressons au DensiMos qui est l’estimation de la répartition de la population et des logements sur les zones d’habitat du MOS et au DensiBati qui est l’estimation de la répartition de la population et des logements sur les bâtiments de la BD Topo et qui permet d’effectuer des calculs plus précis que le DensiMos car il permet de faire des traitements bâtiments par bâtiments mais ces deux bases sont indissociables l’une de l’autre. Toutes deux sont préparées par l’Institut Paris Région qui croise plusieurs sources de données de recensement. L’objectif principal de cette étude est de souligner la complexité, les nuances entre des bases de données, leurs incohérences, et les enjeux rencontrés lors de la mise en commun dans le but de répartir les ménages et sa population. La problématique est par conséquent la suivante : Quelles sont les difficultés et les enjeux présents autour de la mise en place d’un référentiel de localisation à une échelle fine ? Et de quelle manière pouvons-nous suivre les évolutions de l’occupation du sol grâce à ces bases de données ? Dans ce contexte, l’étude des enjeux et des caractéristiques des différentes bases de données sur lesquels nous nous appuyons est primordiale afin de répondre à ces questionnements. Pour répondre à cette problématique, nous avons exploité et analysé les multiples bases de données à notre disposition. Les résultats récoltés montrent que les bases de données ne sont pas infaillibles et qu’elles nécessitent une intervention manuelle de la part d’êtres humains qui ont la possibilité d’automatiser certaines corrections afin de les améliorer.