Le Plan Corps de Rue Simplifié est un projet national, ayant pour but de répondre aux DT-DICT avec un référentiel à très grande échelle. Le but de ce projet est de limiter les accidents lors de travaux sur la voie publique par des dommages sur les réseaux souterrains. Engageant de nombreux acteurs (collectivités locales, syndicats d’énergie, gestionnaires de réseaux, etc.), le projet est aujourd’hui en cours de production sur la France entière. La volonté est aujourd’hui de mutualiser les PCRS à échelle nationale, en Open-Data. Cela de manière à réduire les coûts de production et d’utilisation des PCRS, tout en facilitant sa mise à disposition. Cependant, les PCRS sont aujourd’hui érigés sous des initiatives locales, avec des financements et des acteurs toujours différents.
Le but de ce mémoire est donc de rendre compte de ces difficultés de mutualisation à l'échelle nationale du projet. Je développe ainsi le cadre législatif et économique dans lequel se place le projet. Cela passe par une entrée à double échelle avec un cadre législatif international, puis national. Je mets ensuite en place une méthodologie qualitative. Celle-ci est notamment basée sur des entretiens avec des gestionnaires de réseaux, afin d’avoir leur avis et leurs perspectives sur le sujet, de manière à connaître les attentes de ces derniers sur la question de la production, de l’usage ou encore du financement du projet, etc.
Dans une dernière partie, je m’intéresse à l’Institut National de l’Information Géographique et Forestière et ses nouvelles orientations. En effet, ce dernier, mandaté par la DGPR pour jouer le rôle d’animateur de communauté, proposer des initiatives techniques, qui permettraient de faciliter la mise à disposition des PCRS au niveau national.