Les réseaux de transports sont aujourd’hui de plus en plus complexes, et cette complexité se reflète dans la manière de les représenter. Une représentation des réseaux de transport se doit d’être efficace. Cette notion d’efficacité englobe différentes notions que sont : la lisibilité, l’exhaustivité, la commodité d’usage et bien sûr la prise en compte des acteurs et politiques.
La manière de représenter les réseaux de transport a grandement évolué depuis les premières représentations cartographiques de la fin du XIXème siècle. Ces représentations se sont progressivement éloignées des représentations cartographiques et ont atteint un paroxysme avec la parution de la représentation schématique de Beck en 1931.
Toutefois, l’évolution des méthodes et techniques s’est poursuivie et se poursuit encore, même si la représentation de Beck reste une référence encore pertinente.
On a étudié plusieurs de ces évolutions par le prisme de leur efficacité avant de se focaliser sur ce qui a poussé le Syndicat des Transports d’Île de France (l’autorité organisatrice des transports en Île de France : le STIF) à produire ses propres représentations cartographiques. Cette reprise en main s’est effectuée dans un contexte marqué par le fort attachement des différents acteurs à leur réseau et aux représentations qui en ont découlé.
Cette étude se terminera par des propositions d’amélioration de l’efficacité des différentes représentations cartographiques franciliennes. Les propositions reposent sur la logique en place au STIF qui est celle d’une logique englobante d’imbrication pour la déclinaison des plans de manière à les adapter aux différents publics.