Nos sociétés sont confrontées à une intensification des catastrophes
naturelles, dont la fréquence et l’ampleur ne cessent d’augmenter
(inondations, sécheresses, tempêtes, etc.). Face à ces risques croissants,
il devient essentiel de renforcer la résilience des populations et des
infrastructures afin de limiter les impacts sur les activités humaines
qu’elles soient économiques, agricoles ou sociales.
Pour y parvenir, diverses stratégies ont été mises en place, incluant des
mesures politiques, économiques et technologiques destinées à atténuer
les effets des catastrophes et à accélérer le retour à la normale. Parmi elles, les assurances jouent un rôle clé en garantissant des mécanismes d’indemnisation face aux pertes subies. Toutefois, celles-ci doivent aussi
assurer leurs pérennités et s’appuient pour cela sur différents outils
d’évaluation, tels que les inspections sur le terrain, l’analyse de données
météorologiques et les modèles de prévision des risques. Parmi ces
outils, les données d’imagerie peuvent s’intégrer dans un Système
d’Information Géographique (SIG) afin de fournir une expertise dans
l’analyse des expositions et en ce sens : renforcer les dynamiques des
métiers de l’assurance.
Ce mémoire explore le potentiel de l’imagerie satellitaire dans la gestion
des risques couverts par les assurances, en analysant ses applications, ses avantages et ses perspectives. Il s’intéresse particulièrement aux
sinistres liés aux inondations et à la manière dont les données peuvent
contribuer à l’évolution des procédures. Une attention particulière sera portée aux limites et aux défis que soulèvent ces usages, notamment en
termes de précision des données, d’accès à l’information et d’intégration dans les processus assurantiel. Mémoire confidentiel pendant 2 ans.